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Pas(-)sages : cheminement en silence, sérénité et amour de SOI.

  • Rok 

“Ma plus grande réussite? Avoir su tirer les leçons de chacun de mes echecs”

Seth Godin

Cette semaine, je me suis mise à relire des passages d’un livre de cet auteur susmentionné, qui est un “Marketing Guru” dont je suis les travaux avec beaucoup d’intérêt. Je précise que le mot “guru” dans le contexte de mes écrits n’est ni dépréciatif ni péjoratif.

Et ceci m’a donné envie de partager ma propre expérience et le processus que j’ai mis en place pour tirer les leçons d’une erreur du passé ou incident de parcours.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, la première chose que j’aurais envie de dire ou du moins d’écrire qui paraît tellement simple et évidente qu’on finit par ne même plus s’en rendre compte, moi y compris : c’est qu’il est tout à fait normal de faire des erreurs/d’essuyer des échecs durant un parcours de vie, que ce soit professionnel comme personnel. Et la raison tout aussi simple et évidente que l’assertion qui la précède : c’est que “l’erreur est humaine” comme dit l’adage. Mais l’important, c’est d’être en mesure d’apprendre de ces expériences.

Pour ma part, je pense que sur un chemin de vie, il est parfois nécessaire d’être confronté(e) à ce que je nomme un “orage” (petit ou gros) ou une “tempête” pour nous permettre de nous arrêter un moment et évaluer tout ce qui est autour de nous/notre environnement. Ce qui nous est favorable, car ça nous permet d’évoluer-de grandir-de nous améliorer ou défavorable parce qu’il constitue un handicap pour notre développement personnel. Cet “orage” peut intervenir dans le domaine professionnel ou personnel ou les deux à la fois, mais quoi qu’il en soit, l’essentiel, c’est d’être capable d’en tirer les leçons, les bonnes si possible. 😉

Bien sûr, quand on fait face à un échec, bien que je sois inconfortable avec le mot “échec” que je substituerai volontiers par le mot “apprentissage”, il y ‘a toujours de la déception-colère-tristesse quelques fois regrets-rancune ou ressentiments d’autant plus quand les moyens étaient là et qu’on a fait au mieux de nos capacités pour avoir des résultats probants et positifs. Ce qui laisse voir que peu importe la nature de l’engagement ou l’association, tant au niveau professionnel (collaboration de travail) que personnel-social (union, mariage), il y a toujours un risque que ça n’aille pas dans le sens souhaité. En d’autres termes, le risque “zéro” n’existe point.

Voici en trois étapes le processus que je me suis appliquée et continue d’ailleurs de le faire pour tirer parti de mes erreurs et en faire quelque chose de constructif.

1. Se recentrer

À mon avis, c’est la clé de voûte, l’étape cruciale pour impulser ou enclencher tout travail de développement personnel. Évidemment, ce n’est pas simple, car ça demande d’observer, d’analyser, d’évaluer puis se dépouiller de tout ce qui nous ralentit dans nos mouvements/nos actions et qu’on juge “accessoire” dans notre cheminement. C’est un travail qui requiert courage, volonté, ténacité, concentration pour ne pas se laisser divertir ou dévier de son objectif qui est de se relever de son échec-incident-apprentissage.

D’autre part, dans cette étape de “recentrage” sur sa personne, il est essentiel d’assumer et d’accepter de se retrouver seul(e) face à ses responsabilités et surtout de ne compter en priorité que sur soi. Car à défaut, des déceptions et désillusions supplémentaires risquent de se rajouter à celles déjà présentes et sur lesquelles, un travail est en cours.

2. Avancer

Le meilleur moyen est de se reconstruire autour de ces passions, ce qu’on aime vraiment faire, ce qui nous stimule, nous challenge et qui est ancré au fond de nos tripes. Ça demande de la recherche personnelle sur soi/sa personnalité pour explorer ses potentialités (tout le monde en a) et les mettre au devant de la scène. Agir pour soi et dans le meilleur de ses intérêts demande du courage, du respect pour sa personne, de la confiance et foi en ses capacités de se relever, se réajuster puis continuer son chemin.

Dans cette étape, les deux ennemis invisibles à mon avis, demeurent la peur et le doute. Ces émotions ou formes de pensées, produisent des énergies inférieures qui nous affaiblissent et entachent notre perception. Donc être ferme sur son objectif qui est d’avancer, de s’améliorer, se reconnecter avec son soi intérieur… reste la meilleure posture à mon sens pour réussir ce passage ou tout au plus garder le cap.

Des choix qualitatifs devront être faits également pour bien identifier et reconnaître ceux qui nous portent réellement dans leurs coeurs, nous guident de façon sincère dans notre évolution professionnelle, sociale, intellectuelle…et nous font pousser des ailes (dans le sens positif du terme). Car l’orage subi, l’échec essuyé ou l’apprentissage en cours par rapport à un ou des incidents antérieurs, nous aura appris qu’au final, on est toujours seul(e) à vivre les conséquences de nos erreurs de jugement.

3. Pardonner / Lâcher prise

Plus facile à conseiller qu’à appliquer. Mais je pense que c’est indispensable, essentiel et même recommandé (sur le plan spirituel) ne serait ce que pour recouvrer sérénité d’esprit et paix intérieure : deux aspects fondamentaux pour avancer-grandir-s’élever.

Mais pour cela ou avant d’en arriver là, il est nécessaire à mon sens de s’alléger des lourdeurs du passé, supposant donc qu’il faille avoir pris toutes ces responsabilités pour solutionner ses problèmes ou erreurs d’antan.

Se pardonner à soi est la première étape. Car on est toujours le ou la premier(ière) responsable de nos propres erreurs. Après, bien sûr, il n’est pas exclu que des éléments extérieurs qu’on a pas pris en compte ou qu’on a pas su maîtriser à temps puissent influer de quelque façon que ce soit sur nos choix, mais encore une fois, l’erreur-l’échec ou l’incident de parcours nous incombe toujours en première personne (c’est mon avis). Et là, je nous renvoie à la phrase d’ouverture de ce billet “savoir tirer les leçons de ses erreurs ou échecs du passé” peut être à mon avis, notre bâton de pèlerin/allié ou lumière pour mieux aborder/anticiper toutes les autres épreuves ou embûches qui ne manqueront sûrement pas tant et aussi longtemps qu’on effectue ce voyage de la vie.

Soutenir/Encourager/Respecter, c’est bien en soit. Mais pas tous n’avons la même compréhension de ces mots ou verbes. Certaines personnes peuvent avoir une lecture à l’envers de nos bonnes intentions et se permettre de fracasser nos frontières, provocant désordre-confusion-inversion. On peut beau essayer de comprendre, trouver des justifications à certaines attitudes délibérément préjudiciables, mais aucune explication rationnelle ne saurait être donnée si ce n’est peut être l’expression pure et simple d’une étroitesse d’esprit. Donc, à pareille circonstance à chacun de voir selon son coeur et en fonction de son caractère s’il est capable de pardonner ou pas. Pour ma part, face à certaines situations, j’ai cessé de chercher une logique, ce qui pour ainsi dire me facilite beaucoup mon apprentissage à me retirer, puis à dépasser tout simplement par le haut tout ce que jugerai comme absurde.

En tout cas, une chose est sûre : se préserver contre toute nuisance inutile et autre énergie envahissante-corrosive est une NÉCESSITÉ à mon sens pour évoluer.

Puis je conclurai sur cette dernière suggestion qui consiste à accorder une écoute attentive à son INTUITION. Cet outil et alliée de taille, nous lance toujours des alertes, inopinées certes, mais s’en fier en toute confiance, peut à mon avis contribuer pas mal à éviter certains échecs-égarements et autres déceptions. Et là SVP, c’est l’expérience qui parle. 😉

Se défaire de toutes les énergies affaiblissantes et autres émotions destructives, c’est ce que mon mentor, the Greatest One, appelle le “Lâcher prise”. C’est un processus continuel pour chaque jour se pardonner en commençant par soi avant de pouvoir ensuite accorder le pardon à autrui. Pas toujours facile encore moins simple de “lâcher prise”, mais pour ce qui me concerne, avec un peu de volonté et une bonne dose de rigolade 🙂 🙂 avec “the greatest one”, des dénouements intérieurs de tout ordre (professionnel, personnel-social) se mettent tous seuls en place et à chaque fois, c’est juste WAOUH.

Finalement, on se rend compte qu’avec un esprit ouvert et serein connecté à un coeur léger et apaisé, on a tout à gagner : confiance en soi, énergie dynamisante, bonne estime de soi, foi en ses capacités professionnelles de relever de nouveaux challenges…Que du bon, du beau, de la qualité…Que demander de plus si ce n’est un grand MERCI à la vie pour ses bienfaits, mais aussi ces apprentissages de pas(-)sages.

Puis je n’oublie pas non plus toutes ces forces positives lumineuses visibles comme invisibles, qui pour certaines, m’inspirent et m’encouragent et pour d’autres me portent et m’accompagnent avec tant de grâce et de générosité…MERCI du fond du ❤️️❤️️❤️️

Le voyage continue…

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est images.

En attendant, je vous laisse écouter, ressentir et voyager avec ce morceau ​🎵​ de cet OVNI déifique de la musique africaine…This song is just AWESOME. 👍​ 🎸

❤️
Tomorrow – Salif Keïta

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