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Entrepreneuriat : 4 leçons de business que mon parcours m’a appris.

  • Rok 

Personnalité/être soi, deux mots qui pour moi sont intrinsèques et qui reviennent souvent dans mes billets, car à mon avis tout part de là.

Voilà la définition que le Larousse donne du mot personnalité : « ensemble des traits physiques et moraux par lesquels une personne est différente des autres ». Et pour ma part, voilà la description « vulgarisée » que j’en ferai : « fondement de toute construction, notamment humaine ».

Et cette caractéristique propre à l’humain, reportée au domaine professionnel, devrait être à mon avis la base prégnante sur laquelle se crée toute structure y compris entrepreneuriale. Maintenant, pourvu que l’entrepreneur-le dirigeant ait une personnalité avec un fondement/un point de départ solide dont les valeurs s’abreuvent continuellement d’une source saine et vivifiante pour toujours trouver la force de progresser d’avantage malgré les imperfections sociétales. Et dans ce cas peu importe les impédimenta à l’ère du temps, originellement il y aura toujours cette semence/matière première assez forte (qu’est la personnalité/ le soi supérieur) où puiser de l’inspiration pour inventer-innover-gérer et surtout assurer équilibre et cohérence dans l’évolution.

Ceci était juste en guise de préambule pour faire part d’une impression ou suggérer une alternative de « modus operandi entrepreneurial » peu conventionnel certes, mais si c’était le point de départ à partir duquel tout se construit, même une entreprise? À nos intelligences…pour qui veut essayer. 🙂

Alors, aujourd’hui, j’ai eu envie d’écrire et de partager les leçons suivantes déclinées sous quatre points que la vie-l’expérience d’entrepreneur(e) m’a apprises. Mais avant d’aller plus loin, il est essentiel à mon sens de rappeler que tenter « l’épreuve de feu » qu’est l’entrepreneuriat, que ce soit à titre individuel ou en association et quelque soit la taille de la structure, n’est jamais facile. Car il y a toujours une part d’inconnu, d’imprévisible, de peur de l’échec…qui nous suit partout comme une ombre. Mais paradoxalement, ces mêmes éléments peuvent également constituer le stimulant qui nous pousse à aller de l’avant/à nous lancer à l’aventure/à relever de nouveaux défis.

Voici quatre leçons que j’ai experimenté et expérimente encore en tant qu’entrepreneure :

Bien avant que j’entende Oprah prononcée cette phrase, cette façon de pensée et de faire a toujours été un des leitmotivs que je m’attelais (c’est toujours le cas d’ailleurs) à appliquer dans mes divers projets tant professionnels que personnels.

Pour ma part, la vision est quelque part inhérente à l’objectif-la raison-le « pourquoi » de notre voyage de vie sur terre puis l’impact positif qu’on souhaite avoir dessus et par ricochet dans la société aussi. Savoir qui on est, quels sont les objectifs qu’on veut atteindre dans notre vie peut aider pas mal à mon avis à opter pour les routes qu’on pense être les meilleures pour nous mener vers notre destination. Et à partir du moment où ces questions sont élucidées, chaque mission-projet dans lequel on s’engage, que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel, trouve son inspiration et sa motivation dans le but de notre vie, qui à la clé, contribue aussi à clarifier notre vision peu importe le projet (professionnel ou personnel) dans lequel on s’active. Après bien sûr, il n’est pas garanti que parce que nous avons choisi un chemin, défini une vision avec une probabilité élevée de réussite que le résultat sera forcement probant et en adéquation avec l’hypothèse de départ, car la vie ou le futur reste quand même imprévisible. Cependant dans le domaine professionnel par exemple, quand on décide de démarrer un projet entrepreneurial quel qu’il soit, il est impératif à mon avis de savoir où on va par le biais d’une vision ainsi que des objectifs précis ou ce que je nomme dans mon jargon personnel un « squelette visuel » que d’autres appelleront « business plan » en langage professionnel-commercial. Cette vision avec un point de départ et une destination (point d’arrivée), nous servira de guide pour nous aider à ramer dans le sens de nos objectifs tout en gardant son équilibre, en restant fidèle à soi-même (sa personnalité) et le « pourquoi » (entendez la raison) de notre dévouement pour tel(le) projet-mission connecté(e) (si possible) au « pourquoi » de notre voyage de vie.

Écouter-observer attentivement le marché, les clients, les concurrents, l’environnement économique pour pouvoir, s’aligner, s’ajuster ou mieux encore innover. Telle est une stratégie que je prends en compte et l’ai même déjà expérimenté dans des projets antérieurs. À titre d’exemple, quand je dirigeais l’entreprise OITFD, le coeur de notre stratégie de développement commercial était axée sur l’observation, puis la duplication de modèles de micro-projets « réussis-existants » sur lesquels on ajoutait notre touche d’innovation (usage de logiciels « ouverts », ateliers et formation sur des nouvelles techniques de veille…). Ce qui non seulement nous faisait nous démarquer de suite aux yeux de nos interlocuteurs et partenaires, mais aussi nous procurer le sentiment d’avancer tout en faisant différemment de ceux qui nous inspiraient.

Il y a aussi ce deuxième aspect qui consiste à écouter-observer avec attention son environnement de travail, son équipe de collaborateurs avec toute la dynamique autour en termes d’intelligence-de personnalité-de sensibilité afin de développer-améliorer d’une part son aptitude à entrer en empathie – ou pas, puis d’autre part, d’être en mesure de toujours prendre dans l’instant, les décisions qui nous paraissent les plus justes.

Pour cela, il est nécessaire de faire un travail qu’on aime, qui nous inspire, nous passionne et nous procure un sentiment d’accomplissement de SOI. D’où l’importance à mon sens, de connaître le but de notre vie qui conditionnera souvent pour ne pas dire toujours, la plus part de nos choix de vie professionnels comme personnels.

Rigueur, respect, cohérence, excellence, responsabilité.., la liste peut se rallonger encore et encore, mais pour ma part l’ensemble de ces qualificatifs ou ingrédients sont primordiaux pour accompagner une mission-un projet et accomplir ses tâches au mieux de ses capacités.

Viser l’excellence-travailler avec sincérité-donner le meilleur de soi, non pas parce qu’on se sent en compétition avec qui que ce soit, mais plus pour le plaisir de relever des défis, repousser les limites, se surpasser et surtout parce qu’on sait que le travail qu’on fait en vaut la peine.

Ce n’est l’apanage d’aucun individu d’être le meilleur dans tout et partout. Mais ce qui est sûr, c’est que le prospect-client-consommateur ou tout simplement l’être humain de bonne foi saura toujours reconnaître l’excellence d’un produit-service-ou solution.

La passion dans le travail, c’est également un stimulant-un moteur non négligeable procurant des énergies dynamisantes, un sentiment de plaisir, d’épanouissement, de poésie. Et ici, il est question de passion créatrice, ce pur-sang sur lequel on chevauche accompagné(e) de nos rêves et autres objectifs de vie pour toujours aller de l’avant.

Puis dernier point, j’en parle souvent vous me direz 😉 mais c’est pour souligner à nouveau l’importance à mon sens de faire confiance à cet outil ainsi qu’aux messages qu’elle nous envoie intérieurement face à telle situation/telle personne/telle opportunité.

Alors, de quoi s’agit-il ?

IINTUITION ou flair ou musique intérieure (les 3 se rejoignent pour moi). Tout le monde a une présence intuitive, à des degrés plus ou moins différents-aiguisés même si la plus part des gens préfèrent l’ignorer ou ne pas en tenir compte. Ceci dit, je pense qu’une fois qu’on atteint un certain niveau d’équilibre et d’harmonie par rapport à soi-son être, l’intuition peut constituer une alliée de taille dans son travail comme dans sa vie sociale.

Rester optimiste, poursuivre ses rêves, le but de sa vie, avoir foi-confiance en soi-sa personne, en ses capacités, faire continuellement un travail de recherche personnelle pour grandir-s’élever-s’améliorer, ne porter aucune attention aux critiques négatives-destructives, car il y en aura et surtout assumer entièrement ses responsabilités face à ces choix, telle est l’attitude/la posture/ou la combinaison que je me suis appliquée et le fait encore aujourd’hui dans ma vie professionnelle comme personnelle.

Les compromissions « stériles » et autres raccourcis peuvent produire des résultats. Mais à mon avis, la plénitude et la satisfaction seront bien meilleures dans les efforts fournis pour atteindre une finalité-un idéal qui soient le plus prés possible de ce que nous sommes.

Évidemment, rien n’est facile surtout quand on choisit de faire un travail en corrélation avec ses rêves, ses passions et le but de sa vie et qu’on se laisse tenter d’aller hors de sa zone de confort. À pareille situation, les risques en termes de chute, d’erreur, de pièges et autres obstacles sont tout de même plus élevés. D’où l’importance de rester constamment à l’écoute de son intuition-son flair-sa musique intérieure ( avant de foncer si possible 😉 ) pour être en mesure d’agir rapidement ou à défaut de façon pertinente dès que les signaux nous rappellent à l’ordre qu’on est entrain de dévier de notre but.

Pour ma part, l’échec reste une illusion de l’esprit, un jugement, une opinion, car du résultat, on en produit toujours. Certes, il peut ne pas correspondre à nos attentes-hypothèses de départ, mais l’essentiel, c’est d’avoir le cran ou l’aptitude de transformer ce résultat incorrect obtenu en quelque chose de beaucoup plus favorable aux prochains défis.

Ce que la vie-l’expérience d’entrepreneure m’a apprise également, c’est que chaque épreuve, chaque embûche aussi éreintante ou monumentale soit-elle, vu sous un angle positif, nous permet toujours d’approfondir notre connaissance de soi, mais aussi d’apprendre sur les autres, donc de grandir-de s’améliorer.

Savoir se réinventer et rebondir plus loin, plus haut, plus fort est indispensable pour continuer son chemin. Au cours d’un tel processus, de la volonté, de l’inspiration, de l’imagination, de la créativité et de l’enthousiasme seront requis pour réussir cette transformation. Mais l’élément positif-essentiel à retenir ici, c’est surtout, cette belle opportunité que la vie nous offre de prendre un nouveau départ, un MEILLEUR départ. 😉

La vie, l’entrepreneuriat, il y a toujours une part d’inconnu, d’imprévisible. Certes, il est difficile (pas impossible) d’avoir des yeux partout surtout en cas d’association où la confiance était/est censée être de mise, mais ce qui est sûr et là je parle par expérience, c’est qu’on a la maîtrise sur nos choix (c’est mon avis). Donc ne pas hésiter à se défaire de ce qui ne nous correspond pas ou plus/se renouveler/se retirer au bon moment, car parfois changer de voie est une bonne option voire même une stratégie salutaire surtout lorsque l’environnement autour de nous devient inextricable.


Et pour conclure, je renvoie au chapô introductif de ce billet, car je me dis au final : Et si le modus operandi pour être entrepreneur commençait tout simplement par ceci : avoir une personnalité et être SOI ?

À nouveau Salif Keïta, ce titre m’a inspiré et accompagné pour écrire cet article.

With much L❤️VE…Enjoy. 🙂

Folon – S. Keïta

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